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Timbre - Père Victor Dillard
La Poste

Timbre - Père Victor Dillard

Né le 24 décembre 1897, à Blois, d'une famille influente, Victor Dillard, élève brillant à Notre-Dame des Aydes, parle couramment allemand et anglais. Officier, blessé et plusieurs fois cité capitaine en 1919, il rentre chez les jésuites dès sa démobilisation. Ordonné prêtre à Blois en 1931, il publie un ouvrage qui connaitra un grand succès : Les lettres à Jean-Pierre. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il reprend immédiatement du service. Fait prisonnier, il fonde une université des barbelés pour ses camarades de captivité. Ne se résignant pas à voir partir sans secours les jeunes du STO, il décide alors de se porter volontaire pour aller en Allemagne comme ouvrier électricien, se faisant passer pour un père de famille. Dénoncé, arrêté par la Gestapo, emprisonné à Barmen pendant sept mois, il est déporté à Dachau où, épuisé par la maladie, il meurt le 12 janvier 1945. En arrière-plan du timbre la ville de Blois avec sa cathédrale Saint-Louis et le pont Jacques-Gabriel au dessus de la Loire.
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Description

ID 1117029

Nature de l'envoi : Lettre verte

Poids maximum : 20 g

Destination de l'envoi : France

Né le 24 décembre 1897, à Blois, d'une famille influente, Victor Dillard, élève brillant à Notre-Dame des Aydes, parle couramment allemand et anglais. Officier, blessé et plusieurs fois cité capitaine en 1919, il rentre chez les jésuites dès sa démobilisation. Ordonné prêtre à Blois en 1931, il publie un ouvrage qui connaitra un grand succès : Les lettres à Jean-Pierre. Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il reprend immédiatement du service. Fait prisonnier, il fonde une université des barbelés pour ses camarades de captivité. Ne se résignant pas à voir partir sans secours les jeunes du STO, il décide alors de se porter volontaire pour aller en Allemagne comme ouvrier électricien, se faisant passer pour un père de famille. Dénoncé, arrêté par la Gestapo, emprisonné à Barmen pendant sept mois, il est déporté à Dachau où, épuisé par la maladie, il meurt le 12 janvier 1945. En arrière-plan du timbre la ville de Blois avec sa cathédrale Saint-Louis et le pont Jacques-Gabriel au dessus de la Loire.