Timbre - Métier d'art - Maroquinier
L’origine du mot nous transporte au Maroc, où le tannage des peaux a été inventé au XIIe siècle. La technique se répand en Europe par l’Espagne et se déploie dans la fabrication des vêtements de protection : cuirasse, brigandine.
Il faut attendre la Renaissance pour que le travail du cuir gagne en raffinement, devienne synonyme de confort et même de luxe, sous l’impulsion d’une clientèle fortunée qui arbore des sacs, des bourses... et utilise des coffres, des malles… Il s’agit donc de transporter, mais aussi d’éblouir.
La création de la Manufacture royale du cuir en 1749 consacre l’essor du savoir-faire. Le terme maroquinerie apparaît en 1835 avec l’invention du portefeuille et devient au XIXe siècle le nom d’une industrie majoritairement française et italienne. En même temps, l’artisanat de luxe se développe et les grandes maisons de maroquinerie de luxe voient le jour : Hermès, Gucci, Louis Vuitton, Lancel…
XXe siècle, modernité : le sac à main apparaît, les automobilistes, les aviateurs s’équipent de cuir. La mobilité a besoin de bagages. Le mouvement artistique de l’Art nouveau exploite avec audace et raffinement cette matière noble jusque dans l’ameublement ; les rebelles des années 1950 le choisissent comme symbole, puis les motards… Le cuir exprime ainsi la rébellion, la liberté, voire la marginalité. Les matières synthétiques font leur apparition, démocratisant le bagage, souvent au détriment de la qualité.
Aujourd’hui le métier est porté par le succès mondial des grandes marques de maroquinerie française de luxe. Quelques écoles, comme La Fabrique à Paris, forment des jeunes et conjuguent ainsi le goût de l’artisanat, du beau et de la création « made in France ».
Description
ID 1118020
Nature de l'envoi : Lettre internationale
Poids maximum : 20 g
Destination de l'envoi : Monde
Le maroquinier travaille le cuir, une seconde peau qui protège,
transporte, magnifie. Il maîtrise les matières, les outils, le piquémachine
comme le cousu-main.
L’origine du mot nous transporte au Maroc, où le tannage des peaux a été
inventé au XIIe siècle. La technique se répand en Europe par l’Espagne et se
déploie dans la fabrication des vêtements de protection : cuirasse, brigandine.
Il faut attendre la Renaissance pour que le travail du cuir gagne en
raffinement, devienne synonyme de confort et même de luxe, sous l’impulsion
d’une clientèle fortunée qui arbore des sacs, des bourses... et utilise des coffres,
des malles… Il s’agit donc de transporter, mais aussi d’éblouir.
La création de la Manufacture royale du cuir en 1749 consacre l’essor
du savoir-faire. Le terme maroquinerie apparaît en 1835 avec l’invention du
portefeuille et devient au XIXe siècle le nom d’une industrie majoritairement
française et italienne. En même temps, l’artisanat de luxe se développe et les
grandes maisons de maroquinerie de luxe voient le jour : Hermès, Gucci, Louis
Vuitton, Lancel…
XXe siècle, modernité : le sac à main apparaît, les automobilistes, les
aviateurs s’équipent de cuir. La mobilité a besoin de bagages.
Le mouvement artistique de l’Art nouveau exploite avec audace et raffinement
cette matière noble jusque dans l’ameublement ; les rebelles des années 1950
le choisissent comme symbole, puis les motards… Le cuir exprime ainsi la
rébellion, la liberté, voire la marginalité. Les matières synthétiques font leur
apparition, démocratisant le bagage, souvent au détriment de la qualité.
Aujourd’hui le métier est porté par le succès mondial des grandes
marques de maroquinerie française de luxe. Quelques écoles, comme La
Fabrique à Paris, forment des jeunes et conjuguent ainsi le goût de l’artisanat,
du beau et de la création « made in France ».