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Timbre - Joachim Murat 1767-1815
La Poste

Timbre - Joachim Murat 1767-1815

Célébrez les 250 ans de la naissance de Joachim Murat ! La Poste émet à cette occasion un timbre reprenant un tableau du Louvre commandé en 1811 par Joachim Murat à Antoine-Jean Gros.

Le tableau est un portrait officiel de Joachim Murat en tant que roi de Naples, il fait rappel de l’éclatant épisode de sa carrière de général, douze ans plus tôt. La peau de tigre (aux yeux de rubis, d’après les dires d’un Saxon en 1813) sur laquelle il chevauche « à la mamelouk », son adoption du sabre turc, la posture de son cheval prêt à bondir – la poussière sous ses sabots atteste de son impatience – dans une cavalcade qui a fait la réputation de Murat font écho à Aboukir.

Murat a connu une évolution époustouflante depuis cette bataille : devenu le beau-frère de Napoléon par son mariage avec Caroline Bonaparte quelques mois après Aboukir (le 18 janvier 1800), le fils d’aubergiste du Lot a su monter dans la hiérarchie impériale, à force de bravoure sur les champs de bataille. Quand Murat commande ce portrait à Gros en 1811, il est au sommet de sa gloire. Sa progression est allée bien au-delà des échelons militaires : il a été grand-duc de Clèves et de Berg ; il est désormais roi de Naples depuis août 1808.

Ainsi le peintre choisit de le représenter en train de superviser des manoeuvres militaires aux abords de Naples ; la présence dans le fond du tableau du Vésuve certifie le lieu géographique, tandis que l’uniforme confirme les fonctions de Murat : une seconde tenue de colonel des chevau-légers de la Garde impériale. Le roi de Naples se permet l’exubérance : sa chapka a été personnalisée (il lui manque une visière frontale) et les pantalons serrés d’hiver qu’il porte sont ceux d’un aide de camp. La Légion d’honneur précède, ici, la grand-plaque de l’ordre napolitain : la décoration française retrouve la première place dans la hiérarchie des médailles…

Si le contexte de ce tableau est moins violent que celui d’Aboukir réaliser en 1806, il reste guerrier et les couleurs éclatantes de l’uniforme viennent réveiller la stature assez classique du roi équestre.
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Description

ID 1117007

Nature de l'envoi : Lettre Prioritaire (J+1)

Poids maximum : 20 g

Destination de l'envoi : France

Célébrez les 250 ans de la naissance de Joachim Murat ! La Poste émet à cette occasion un timbre reprenant un tableau du Louvre commandé en 1811 par Joachim Murat à Antoine-Jean Gros.

Le tableau est un portrait officiel de Joachim Murat en tant que roi de Naples, il fait rappel de l’éclatant épisode de sa carrière de général, douze ans plus tôt. La peau de tigre (aux yeux de rubis, d’après les dires d’un Saxon en 1813) sur laquelle il chevauche « à la mamelouk », son adoption du sabre turc, la posture de son cheval prêt à bondir – la poussière sous ses sabots atteste de son impatience – dans une cavalcade qui a fait la réputation de Murat font écho à Aboukir.

Murat a connu une évolution époustouflante depuis cette bataille : devenu le beau-frère de Napoléon par son mariage avec Caroline Bonaparte quelques mois après Aboukir (le 18 janvier 1800), le fils d’aubergiste du Lot a su monter dans la hiérarchie impériale, à force de bravoure sur les champs de bataille. Quand Murat commande ce portrait à Gros en 1811, il est au sommet de sa gloire. Sa progression est allée bien au-delà des échelons militaires : il a été grand-duc de Clèves et de Berg ; il est désormais roi de Naples depuis août 1808.

Ainsi le peintre choisit de le représenter en train de superviser des manoeuvres militaires aux abords de Naples ; la présence dans le fond du tableau du Vésuve certifie le lieu géographique, tandis que l’uniforme confirme les fonctions de Murat : une seconde tenue de colonel des chevau-légers de la Garde impériale. Le roi de Naples se permet l’exubérance : sa chapka a été personnalisée (il lui manque une visière frontale) et les pantalons serrés d’hiver qu’il porte sont ceux d’un aide de camp. La Légion d’honneur précède, ici, la grand-plaque de l’ordre napolitain : la décoration française retrouve la première place dans la hiérarchie des médailles…

Si le contexte de ce tableau est moins violent que celui d’Aboukir réaliser en 1806, il reste guerrier et les couleurs éclatantes de l’uniforme viennent réveiller la stature assez classique du roi équestre.