Timbre - Ivan Tourguenev - International
Né le 28 octobre 1818, dans une famille aisée, d’origine noble et aristocratique, il grandit à Spasskoïé qui sera durant toute sa vie son laboratoire de création. Il y trouve un palliatif au despotisme de sa mère et à la mésentente profonde de ses parents, partagé entre longues randonnées dans les terres, chasse, contact avec la nature et les paysans, lecture des classiques russes du XVIIIe et des écrivains français du siècle des Lumières, et apprentissage du français et de l’allemand. 1843 - début de sa carrière littéraire avec le poème Paracha remarqué par Biélinsky, qui sera son maître à penser, notamment en matière d’occidentalisme ; cette même année, il tombe amoureux de Pauline-Garcia-Viardot, pour qui il éprouvera un amour profond et prolongé.
De 1847 à 1850, Tourguéniev vit en France et publie beaucoup, dont la pièce Un mois à la campagne. 1852 – parution du recueil Les mémoires d’un chasseur, plaidoyer pour l’abolition du servage, qui lui valut un mois de prison et une assignation à résidence à Spasskoïé. Il revient en France en 1856. Dans les années 1860, il publie beaucoup en France mais relativement peu en Russie. Les slavophiles gagnent leur combat contre les occidentalistes.
En 1861, le servage est aboli ; il publie Pères et fils, symbole du passage de l’ancienne à la nouvelle Russie. La profonde complicité entre Ivan et Pauline, et la réelle et sincère amitié entre Louis Viardot, l’époux de Pauline, et Tourguéniev font qu’il les suivra à Paris, Courtavenel-en-Brie, St Valéry-sur-Somme, Baden-Baden, Berlin, Londres et Bougival en 1874. Ses amis seront des musiciens et compositeurs, et de nombreux écrivains, Gustave Flaubert, Emile Zola, Victor Hugo, George Sand, Mérimée, Alexandre Dumas, Jules Verne ...
Durant les dix dernières années passées à Bougival, il s’adonnera à ses occupations favorites, la chasse et la littérature. Atteint d’un cancer de la colonne vertébrale, il dicte à Pauline Un incendie en mer et prophétise les événements de Russie. Il meurt à Bougival le 3 septembre 1883 et sera inhumé à Saint-Pétersbourg.
Ce timbre est valable pour les envois à destination du monde entier
Description
ID 1118021
Nature de l'envoi : Lettre internationale
Poids maximum : 20 g
Destination de l'envoi : International
Ivan Sergueïevitch Tourguéniev, est écrivain, romancier, nouvelliste et un grand classique russe. Opposant farouche au servage, il s’est battu pour faire respecter la liberté et les droits de l’Homme. Ces idéaux nourriront constamment son œuvre qui contribuera au développement des idées progressistes en Russie.
Né le 28 octobre 1818, dans une famille aisée, d’origine noble et aristocratique, il grandit à Spasskoïé qui sera durant toute sa vie son laboratoire de création. Il y trouve un palliatif au despotisme de sa mère et à la mésentente profonde de ses parents, partagé entre longues randonnées dans les terres, chasse, contact avec la nature et les paysans, lecture des classiques russes du XVIIIe et des écrivains français du siècle des Lumières, et apprentissage du français et de l’allemand. 1843 - début de sa carrière littéraire avec le poème Paracha remarqué par Biélinsky, qui sera son maître à penser, notamment en matière d’occidentalisme ; cette même année, il tombe amoureux de Pauline-Garcia-Viardot, pour qui il éprouvera un amour profond et prolongé.
De 1847 à 1850, Tourguéniev vit en France et publie beaucoup, dont la pièce Un mois à la campagne. 1852 – parution du recueil Les mémoires d’un chasseur, plaidoyer pour l’abolition du servage, qui lui valut un mois de prison et une assignation à résidence à Spasskoïé. Il revient en France en 1856. Dans les années 1860, il publie beaucoup en France mais relativement peu en Russie. Les slavophiles gagnent leur combat contre les occidentalistes.
En 1861, le servage est aboli ; il publie Pères et fils, symbole du passage de l’ancienne à la nouvelle Russie. La profonde complicité entre Ivan et Pauline, et la réelle et sincère amitié entre Louis Viardot, l’époux de Pauline, et Tourguéniev font qu’il les suivra à Paris, Courtavenel-en-Brie, St Valéry-sur-Somme, Baden-Baden, Berlin, Londres et Bougival en 1874. Ses amis seront des musiciens et compositeurs, et de nombreux écrivains, Gustave Flaubert, Emile Zola, Victor Hugo, George Sand, Mérimée, Alexandre Dumas, Jules Verne ...
Durant les dix dernières années passées à Bougival, il s’adonnera à ses occupations favorites, la chasse et la littérature. Atteint d’un cancer de la colonne vertébrale, il dicte à Pauline Un incendie en mer et prophétise les événements de Russie. Il meurt à Bougival le 3 septembre 1883 et sera inhumé à Saint-Pétersbourg.
Ce timbre est valable pour les envois à destination du monde entier