Aller au contenu de la page
Timbre - Gustave Courbet - Autoportrait au chien noir - Lettre Prioritaire
La Poste

Timbre - Gustave Courbet - Autoportrait au chien noir - Lettre Prioritaire

Au long de sa carrière, Gustave Courbet (1819-1877) se prit volontiers pour modèle, tantôt songeur, arrogant ou meurtri : « J’ai fait de ma vie bien des portraits de moi, au fur et à mesure que je changeais de situation d’esprit ; j’ai écrit ma vie, en un mot », écrivait-il.

Originaire d’Ornans, l’artiste se représente ici dans un paysage de sa Franche-Comté natale. La haute falaise de craie offre un saisissant contraste avec le noir du costume et le chien. Le jeune artiste a fait halte, posant derrière lui sa canne et son carnet de croquis. Fier de sa belle apparence, il a revêtu non la tenue de travail du peintre étudiant en plein air mais celle du dandy, avec son pantalon à carreaux et sa veste finement doublée. Le chapeau à larges bords, l’abondante chevelure en cascade et la pipe appartiennent à la panoplie des rapins (jeunes artistes) du temps.

À vingt-cinq ans, le rebelle Courbet n’ambitionne rien moins que de révolutionner la peinture. Sa formation, il l’a acquise auprès des grands anciens fréquentés au Louvre, les Vénitiens, Rembrandt, Frans Hals, Rubens, Ribera ou Caravage, en copiant Géricault et Delacroix, en observant la nature. Il s’affirme dans un art sincère, balayant les conventions pour mieux servir la réalité.

Admiré par Baudelaire, il fut une référence incontournable pour les peintres des générations suivantes, des impressionnistes à Cézanne. Ce portrait s’impose par sa fraîcheur d’observation, la solidité de sa pâte, l’énergie intérieure qu’il exprime. Artiste tactile, Courbet rend à merveille le grain de la pierre, le soyeux pelage de l’épagneul.

En 1844, ce tableau lui ouvre les portes du Salon, la prestigieuse exposition annuelle de peinture et de sculpture. La date de 1842 figurant sur le tableau semble avoir été ajoutée a posteriori par l’artiste.

Le Client est informé qu’il dispose d'un délai légal de 14 jours à compter de la date de réception de sa commande pour se rétracter en contactant le service client par la rubrique «Aide et Contact» sur le Site ou en envoyant le formulaire de rétractation figurant en annexe 1 des CGV par voie postale :
Service Client Internet - La Boutique - 99 999 La Poste Cedex
Voir la description
2,10€
En rupture de stock
Vendu et expédié par La Poste

Description

ID 1119052

Nature de l'envoi : Lettre Prioritaire (J+1)

Poids maximum : 100 g

Destination de l'envoi : France

Au long de sa carrière, Gustave Courbet (1819-1877) se prit volontiers pour modèle, tantôt songeur, arrogant ou meurtri : « J’ai fait de ma vie bien des portraits de moi, au fur et à mesure que je changeais de situation d’esprit ; j’ai écrit ma vie, en un mot », écrivait-il.

Originaire d’Ornans, l’artiste se représente ici dans un paysage de sa Franche-Comté natale. La haute falaise de craie offre un saisissant contraste avec le noir du costume et le chien. Le jeune artiste a fait halte, posant derrière lui sa canne et son carnet de croquis. Fier de sa belle apparence, il a revêtu non la tenue de travail du peintre étudiant en plein air mais celle du dandy, avec son pantalon à carreaux et sa veste finement doublée. Le chapeau à larges bords, l’abondante chevelure en cascade et la pipe appartiennent à la panoplie des rapins (jeunes artistes) du temps.

À vingt-cinq ans, le rebelle Courbet n’ambitionne rien moins que de révolutionner la peinture. Sa formation, il l’a acquise auprès des grands anciens fréquentés au Louvre, les Vénitiens, Rembrandt, Frans Hals, Rubens, Ribera ou Caravage, en copiant Géricault et Delacroix, en observant la nature. Il s’affirme dans un art sincère, balayant les conventions pour mieux servir la réalité.

Admiré par Baudelaire, il fut une référence incontournable pour les peintres des générations suivantes, des impressionnistes à Cézanne. Ce portrait s’impose par sa fraîcheur d’observation, la solidité de sa pâte, l’énergie intérieure qu’il exprime. Artiste tactile, Courbet rend à merveille le grain de la pierre, le soyeux pelage de l’épagneul.

En 1844, ce tableau lui ouvre les portes du Salon, la prestigieuse exposition annuelle de peinture et de sculpture. La date de 1842 figurant sur le tableau semble avoir été ajoutée a posteriori par l’artiste.

Le Client est informé qu’il dispose d'un délai légal de 14 jours à compter de la date de réception de sa commande pour se rétracter en contactant le service client par la rubrique «Aide et Contact» sur le Site ou en envoyant le formulaire de rétractation figurant en annexe 1 des CGV par voie postale :
Service Client Internet - La Boutique - 99 999 La Poste Cedex