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Timbre - Andorre - Les Caramelles - Lettre prioritaire
La Poste

Timbre - Andorre - Les Caramelles - Lettre prioritaire

Les caramelles sont des chansons populaires typiques de toute la Vieille Catalogne, d’Andorre et du nord de la Nouvelle Catalogne, interprétées le soir du Samedi Saint, ou bien le Dimanche et Lundi de Pâques au matin, pour fêter la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus. On interprète des chants religieux, des goigs (compositions poétiques catalanes) et des chansons populaires au caractère profane. Selon les archives, leurs origines remontent au monde rural de la moitié du XVIIe siècle.

En Andorre, les seuls interprètes de ces chansons (caramellaires) à l’époque étaient des hommes, qui parcouraient les maisons où vivait une fille jeune et célibataire pour lui dédier des chansons. Les plus âgés se souviennent que dans les villages de montagne, dans les hautes paroisses, ces chanteurs étaient accompagnés par un âne ou une mule et que certains musiciens, presque toujours des bergers, jouaient de la flûte ou du flabiol (sorte de flageolet). En échange de la chanson, la jeune fille offrait des œufs, de la boutifarre et toute sorte de victuailles très grasses, pour signifier que les quarante jours d’abstinence de la Carême s’étaient achevés.
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Description

ID 1418104

Nature de l'envoi : Lettre Prioritaire (J+1)

Poids maximum : 20 g

Destination de l'envoi : France

Les caramelles sont des chansons populaires typiques de toute la Vieille Catalogne, d’Andorre et du nord de la Nouvelle Catalogne, interprétées le soir du Samedi Saint, ou bien le Dimanche et Lundi de Pâques au matin, pour fêter la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus. On interprète des chants religieux, des goigs (compositions poétiques catalanes) et des chansons populaires au caractère profane. Selon les archives, leurs origines remontent au monde rural de la moitié du XVIIe siècle.

En Andorre, les seuls interprètes de ces chansons (caramellaires) à l’époque étaient des hommes, qui parcouraient les maisons où vivait une fille jeune et célibataire pour lui dédier des chansons. Les plus âgés se souviennent que dans les villages de montagne, dans les hautes paroisses, ces chanteurs étaient accompagnés par un âne ou une mule et que certains musiciens, presque toujours des bergers, jouaient de la flûte ou du flabiol (sorte de flageolet). En échange de la chanson, la jeune fille offrait des œufs, de la boutifarre et toute sorte de victuailles très grasses, pour signifier que les quarante jours d’abstinence de la Carême s’étaient achevés.