Aller au contenu de la page
Souvenir - Auguste Rodin - Le baiser
La Poste

Souvenir - Auguste Rodin - Le baiser

De nombreuses expositions en France et à l’étranger célèbrent cette année le centenaire de la mort d’Auguste Rodin (1840-1917). S’il connut de son vivant la gloire internationale, le maître débuta modestement. Admirateur de Carpeaux, de Barye dont il suit les cours au Muséum d’histoire naturelle, le jeune homme entre dans l’atelier de Carrier-Belleuse, véritable entreprise produisant des sujets inspirés du XVIIIe siècle. L’Homme au nez cassé, son premier coup de maître, est refusé au Salon de 1864. En 1877, L’Âge d’airain vaut à Rodin un succès de scandale : on l’accuse d’avoir moulé ce nu puissant sur le modèle vivant. À partir de 1880, il se consacre à La Porte de l’Enfer, inspirée de Dante. Ce chantier colossal est aussi le laboratoire de l’œuvre à venir. Avec ses 186 figures, il la surnomme « l’arche de Noé de mes créations ». Exposé au Salon de 1881, son Saint Jean Baptiste attire l’attention de la critique. Rodin est dès lors reconnu comme celui qui a rendu la vie à la sculpture.

Aux Bourgeois de Calais, commande de 1884, succèdent des projets de monuments à Victor Hugo, à Balzac… Parallèlement à ces grandes œuvres, Rodin pratique le « collage » en sculpture, compose des assemblages à partir de membres épars. Le plâtre est le matériau de prédilection de ces expériences novatrices qui inspireront les créateurs du XXe siècle. Entrepris vers 1882, Le Baiser représente à l’origine Paolo et Francesca, condamnés à errer dans les Enfers. Mais ce groupe destiné à La Porte de l’Enfer prend bientôt son essor comme sculpture indépendante. Son succès public est immédiat, accompagné là encore d’un parfum de scandale. La nudité n’est alors acceptable que si elle se drape dans un prétexte mythologique ou allégorique… Triomphe du bonheur sensuel, souple et frémissant, Le Baiser est devenu, avec Le Penseur, une des icônes mondiales de la sculpture. Jérôme Coignard
Voir la description
3,20€
En rupture de stock
Vendu et expédié par La Poste

Description

ID 2117407

Destination de l'envoi : Non applicable

De nombreuses expositions en France et à l’étranger célèbrent cette année le centenaire de la mort d’Auguste Rodin (1840-1917). S’il connut de son vivant la gloire internationale, le maître débuta modestement. Admirateur de Carpeaux, de Barye dont il suit les cours au Muséum d’histoire naturelle, le jeune homme entre dans l’atelier de Carrier-Belleuse, véritable entreprise produisant des sujets inspirés du XVIIIe siècle. L’Homme au nez cassé, son premier coup de maître, est refusé au Salon de 1864. En 1877, L’Âge d’airain vaut à Rodin un succès de scandale : on l’accuse d’avoir moulé ce nu puissant sur le modèle vivant. À partir de 1880, il se consacre à La Porte de l’Enfer, inspirée de Dante. Ce chantier colossal est aussi le laboratoire de l’œuvre à venir. Avec ses 186 figures, il la surnomme « l’arche de Noé de mes créations ». Exposé au Salon de 1881, son Saint Jean Baptiste attire l’attention de la critique. Rodin est dès lors reconnu comme celui qui a rendu la vie à la sculpture.

Aux Bourgeois de Calais, commande de 1884, succèdent des projets de monuments à Victor Hugo, à Balzac… Parallèlement à ces grandes œuvres, Rodin pratique le « collage » en sculpture, compose des assemblages à partir de membres épars. Le plâtre est le matériau de prédilection de ces expériences novatrices qui inspireront les créateurs du XXe siècle. Entrepris vers 1882, Le Baiser représente à l’origine Paolo et Francesca, condamnés à errer dans les Enfers. Mais ce groupe destiné à La Porte de l’Enfer prend bientôt son essor comme sculpture indépendante. Son succès public est immédiat, accompagné là encore d’un parfum de scandale. La nudité n’est alors acceptable que si elle se drape dans un prétexte mythologique ou allégorique… Triomphe du bonheur sensuel, souple et frémissant, Le Baiser est devenu, avec Le Penseur, une des icônes mondiales de la sculpture. Jérôme Coignard