Bloc 2 timbres - Centenaire de l'Armistice de 11 novembre 1918 - International
Sur le front, où les combats font rage jusqu’à la dernière minute, pas de manifestation de joie exubérante, juste un grand soulagement, presque un ahurissement. À Paris, comme dans les grandes villes de France, au contraire, c’est une scène extraordinaire. À 11 heures, les cloches des églises se mettent à sonner à toute volée, les sirènes des usines et des pompiers leur répondent et la foule envahit les rues, chante à tue-tête la Marseillaise et brandit les drapeaux alliés. On s’embrasse, on pleure et on rit à la fois. Des cortèges s’improvisent, on frappe sur des casseroles, on brûle des mannequins à l’effigie du kaiser Guillaume II et les villes se pavoisent des trois couleurs. Avec la victoire, c’est la mort de la guerre que l’on fête : il n’y en aura plus jamais d’autres, croit-on.
Clemenceau, surnommé le « Père la Victoire », est moins enthousiaste. Il confie : « Nous avons gagné la guerre ; maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être plus difficile. »
Description
ID 1118098
Poids maximum : 100 g
Destination de l'envoi : International
Le 7 novembre 1918, des plénipotentiaires allemands franchissent les lignes françaises pour négocier la fin des combats. Conduits nuitamment dans une clairière de la forêt de Compiègne, à proximité de Rethondes, les négociateurs ennemis sont reçus avec sévérité, le 8 au matin, dans le wagon-salon du maréchal Foch. Ce dernier leur donne 72 heures pour accepter les conditions des Alliés. Le 11 novembre, à 5 h 12 du matin, l’armistice est signé. Il prendra effet à 11 heures. Foch quitte alors la clairière de Rethondes après avoir posé pour une photo qui immortalise l’événement. Dans la serviette de cuir vert qu’il tient sous son bras gauche, il a placé le texte par lequel l’Allemagne reconnaît sa défaite. Aussitôt averti, le président du Conseil, Georges Clemenceau, pleure silencieusement. C’en est donc fini de la grande boucherie, et la France est victorieuse.
Sur le front, où les combats font rage jusqu’à la dernière minute, pas de manifestation de joie exubérante, juste un grand soulagement, presque un ahurissement. À Paris, comme dans les grandes villes de France, au contraire, c’est une scène extraordinaire. À 11 heures, les cloches des églises se mettent à sonner à toute volée, les sirènes des usines et des pompiers leur répondent et la foule envahit les rues, chante à tue-tête la Marseillaise et brandit les drapeaux alliés. On s’embrasse, on pleure et on rit à la fois. Des cortèges s’improvisent, on frappe sur des casseroles, on brûle des mannequins à l’effigie du kaiser Guillaume II et les villes se pavoisent des trois couleurs. Avec la victoire, c’est la mort de la guerre que l’on fête : il n’y en aura plus jamais d’autres, croit-on.
Clemenceau, surnommé le « Père la Victoire », est moins enthousiaste. Il confie : « Nous avons gagné la guerre ; maintenant il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être plus difficile. »