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Bloc 1 timbre - Trésors de Notre Dame - 2021 - Lettre Prioritaire Internationale
La Poste

Bloc 1 timbre - Trésors de Notre Dame - 2021 - Lettre Prioritaire Internationale

Il est si discret qu’on pourrait l’oublier, passer sans le voir dans les chapelles du déambulatoire de Notre-Dame de Paris, mais son histoire est à l’image de celle des vitraux de la cathédrale, une histoire longue, complexe, faite de remaniements successifs au gré des restaurations, des changements de styles, des préférences du clergé, des dommages causés par les intempéries. Se plonger dans l’histoire du vitrail à Notre-Dame, c’est plonger dans les méandres d’un corpus gigantesque qui a fait la gloire de l’art gothique, incarné par les éblouissantes prouesses techniques du XIIe et du XIIIe siècle au service de la théologie de la lumière, et fait de Notre-Dame l’une des plus belles réalisations architecturales de tous les temps. Mais, hormis les trois grandes roses qui sont les manifestations éclatantes du projet initial, il ne reste quasiment rien des vitraux d’origine. Rien, sinon ce petit vitrail représentant la tentation d’Adam et Ève, ainsi qu’un autre vitrail figurant un sacrifice d’animal. Restons donc dans la chapelle Saint-Guillaume, juste au-dessus du monument de Jean-Baptiste Pigalle au comte d’Harcourt, là où Jacques Le Chevallier, le créateur des vitraux modernes de la nef, a installé cette tentation d’Adam et Ève au milieu du XXe siècle. Les personnages ont la rigidité simple et poétique du Moyen Âge classique mais c’est leur ancrage dans la couleur du verre teinté dans la masse et décoré en grisaille qui fait leur beauté, avec le serpent ailé enroulé autour de l’arbre de la connaissance et la main d’Ève qui propose le fruit défendu. On sait que ce vitrail a été utilisé au XVIIIe pour combler un emplacement vide dans la rose occidentale après l’installation du grand orgue, puis qu’il a été retiré en 1855 dans le cadre des grandes restaurations de Viollet-le-Duc pour être exposé au palais de l’Industrie puis au Trocadéro avant de passer de longues années en caisses. Mais le reste de son histoire demeure un mystère devant lequel on ne peut que rêver, imaginer sa destinée au cours des siècles et contempler la lumière qui le traverse. Comme elle le fait depuis près de huit cents ans.

Le Client est informé qu’il dispose d'un délai légal de 14 jours à compter de la date de réception de sa commande pour se rétracter en contactant le service client par la rubrique «Aide et Contact» sur le Site ou en envoyant le formulaire de rétractation figurant en annexe 1 des CGV par voie postale :
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Description

ID 1121097

Nature de l'envoi : Lettre internationale

Poids maximum : 20 g

Destination de l'envoi : International

Il est si discret qu’on pourrait l’oublier, passer sans le voir dans les chapelles du déambulatoire de Notre-Dame de Paris, mais son histoire est à l’image de celle des vitraux de la cathédrale, une histoire longue, complexe, faite de remaniements successifs au gré des restaurations, des changements de styles, des préférences du clergé, des dommages causés par les intempéries. Se plonger dans l’histoire du vitrail à Notre-Dame, c’est plonger dans les méandres d’un corpus gigantesque qui a fait la gloire de l’art gothique, incarné par les éblouissantes prouesses techniques du XIIe et du XIIIe siècle au service de la théologie de la lumière, et fait de Notre-Dame l’une des plus belles réalisations architecturales de tous les temps. Mais, hormis les trois grandes roses qui sont les manifestations éclatantes du projet initial, il ne reste quasiment rien des vitraux d’origine. Rien, sinon ce petit vitrail représentant la tentation d’Adam et Ève, ainsi qu’un autre vitrail figurant un sacrifice d’animal. Restons donc dans la chapelle Saint-Guillaume, juste au-dessus du monument de Jean-Baptiste Pigalle au comte d’Harcourt, là où Jacques Le Chevallier, le créateur des vitraux modernes de la nef, a installé cette tentation d’Adam et Ève au milieu du XXe siècle. Les personnages ont la rigidité simple et poétique du Moyen Âge classique mais c’est leur ancrage dans la couleur du verre teinté dans la masse et décoré en grisaille qui fait leur beauté, avec le serpent ailé enroulé autour de l’arbre de la connaissance et la main d’Ève qui propose le fruit défendu. On sait que ce vitrail a été utilisé au XVIIIe pour combler un emplacement vide dans la rose occidentale après l’installation du grand orgue, puis qu’il a été retiré en 1855 dans le cadre des grandes restaurations de Viollet-le-Duc pour être exposé au palais de l’Industrie puis au Trocadéro avant de passer de longues années en caisses. Mais le reste de son histoire demeure un mystère devant lequel on ne peut que rêver, imaginer sa destinée au cours des siècles et contempler la lumière qui le traverse. Comme elle le fait depuis près de huit cents ans.

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