Andorre - Biennal de Venecia - J.Xandry
Ce projet est une installation créée par une quarantaine de toiles à châssis peintes, posées verticalement au sol, apuyées entre elles, et en majorité présentées du côté châssis. Le tout forme un assemblage chaotique. Présenter les peintures du côté châssis et à même le sol est déjà une provocation, par rapport à la façon traditionelle de présenter les peintures acrochées aux murs et ainsi, elles portent une charge culturelle importante. En les groupant, on renforçe l'idée d'hermétisme, de muraille, de résistance à la visibilité de l'oeuvre. Mais rapidement, le spectateur perçoit des failles intentionnelles par oú découvrir les peintures.
La perturbation suscitée par le fait de regarder les peintures sans "pouvoir les voir" intégralement convie a la réflexion. Une réflexion pour découvrir les limites que chacun met à la visualisation de son intimité, des sentiments et des émotions plus personnelles ... à laisser affleurer l'âme. En tant que spectateurs, nous sommes invités à réfléchir sur nos intentions quand on pénètre dans l'intimité de l'autre.
Description
ID 1416107
Nature de l'envoi : Lettre Prioritaire (J+1)
Poids maximum : 250 g
Destination de l'envoi : France
Joan Xandri à propos de son oeuvre : "Depuis mon enfance la nature a été un monde proche, protecteur et surtout générateur de vérités. De l'expérience d'un contact profond avec elle, surgisse une série de peint ures intimes oú aflorent les émotions, les sentiments, l'inconscient. À partir de ce vécu, naît le projet que je présente. Il s'agit du conflit que génèrent deux volontés antagonistes. La première est le désir et la nécessité de communiquer, d'interchanger, de m'ouvrir aux autres. La deuxième est la volonté légitime de préserver le côté plus profond et intime de mon intérieur même de mon inconscient et pouquoi pas, de mon âme."
Ce projet est une installation créée par une quarantaine de toiles à châssis peintes, posées verticalement au sol, apuyées entre elles, et en majorité présentées du côté châssis. Le tout forme un assemblage chaotique. Présenter les peintures du côté châssis et à même le sol est déjà une provocation, par rapport à la façon traditionelle de présenter les peintures acrochées aux murs et ainsi, elles portent une charge culturelle importante. En les groupant, on renforçe l'idée d'hermétisme, de muraille, de résistance à la visibilité de l'oeuvre. Mais rapidement, le spectateur perçoit des failles intentionnelles par oú découvrir les peintures.
La perturbation suscitée par le fait de regarder les peintures sans "pouvoir les voir" intégralement convie a la réflexion. Une réflexion pour découvrir les limites que chacun met à la visualisation de son intimité, des sentiments et des émotions plus personnelles ... à laisser affleurer l'âme. En tant que spectateurs, nous sommes invités à réfléchir sur nos intentions quand on pénètre dans l'intimité de l'autre.